82 - La conscience

Écoutez à présent. Il y eut des temps où la vie était autre. Nul besoin de se poser de questions, puisque l'équilibre était dans la vie en mouvement. Aujourd'hui est différent, puisque vous ne voulez avancer que si vous comprenez avec votre mental.

Où est votre conscience ? Dans vos neurones, votre matière grise et blanche ? Où positionnez-vous votre conscience de scientifiques raisonneurs ? Vous n'avez pas de réponse, puisqu'il vous faudrait atteindre un niveau de perceptions intuitives que vous ne possédez pas encore. Sentir qu'il n'est pas nécessaire de la placer à un endroit pour quelle soit réelle, parce qu'elle existe en soi.

Écoutez ce qui est dit. Votre conscience existe au-delà de votre personne physique. Elle est la synthèse de tellement de paramètres combinés, qu'il vous est impossible d'imaginer son ampleur ni la localiser. Les mondes se mêlent et se complètent. Des liens invisibles à vos yeux vous connectent à cette réalité et vous font exister par cela. Vos jeux de hasard se composent de quelques nombres et vous ne les trouvez que très rarement. Comment pourriez-vous appréhender la multitude de paramètres qui composent votre conscience ?

Vous êtes reliés au Tout, même si vous Le rejetez. Des interférences infinies se combinent pour aboutir à ce que vous êtes. Ne cherchez plus où est votre conscience, puisqu'elle est au-delà de vous-mêmes, dans le dédale des mondes qui se superposent à l'infini. Vous êtes les enfants et, à la fois, les géniteurs coopérants de ces mondes.

Ecoutez encore – vous devez comprendre l'importance du lâcher-prise, pour pouvoir évoluer dans ce sens. Lâcher prise, c'est accepter de vous laisser porter par l'Amour au quotidien, sans vous crisper sur vos convictions, ou vos besoins de preuves. Il n'y a pas de preuves du Divin à chercher. Il suffit d'être à votre niveau d'humain et d'avancer sur le chemin de la conscience, qui se loge ailleurs, et surtout pas où vous la supposez être.

Si vous voulez vous approcher de votre conscience, reliez-vous au silence qui vous guide. Le cœur est la première porte qui vous mènera à l'éveil. Pas le cœur troublé par vos émotions, mais le cœur du don pur et absolu à l'Amour. L'ouverture au Divin, par la vacuité de votre être.

Plus vous ouvrirez votre conscience, plus elle se rapprochera de son lieu de vie, qui n'est pas un lieu, mais un état. Une façon d'exister dans l’entrelacsdes différentes représentations du Divin dans la création.

Laissez-vous grandir, comme le petit enfant se laisse bercer par les bras de sa mère. Laissez-vous câliner par la tendresse bienveillante de votre âme, déjà reliée au Tout, par son essence même. L'âme est une dilution du Divin dans votre être. Elle n'est pas une fraction, un bout, un morceau. Ce serait totalement erroné et réducteur. Son essence divine la met en lien direct avec le Tout. Comme la goutte d'eau est issue de l'océan et, en même temps, porteuse de toutes ses données. Elle est indissociable du Tout.

Comprenez que, si la vérité sort de la bouche de l'enfant, ce n’est pas parce qu'il est petit, mais parce qu'il est encore relié aux sources mêmes de la vie. C'est en cela que vous êtes une merveille, parce que vous portez en vous l'essence divine qui justifie votre présence dans cette incarnation. Acceptez ce principe. Bien sûr, cela peut paraître déroutant pour certains, mais croyez-le. Il vous est nécessaire de passer par cette porte de la confiance, pour avoir accès à d'autres conceptions de la vraie vie.

… silence ...

Eveillez-vous au jour qui se lève. Il est prometteur de belles rencontres, si vous savez ouvrir les yeux de votre conscience, qui n'a pas besoin de vos yeux pour voir la réalité de la création.

Soyez dans la joie toujours. Elle est révélatrice de votre justesse de comportement. Dès que vous vous sentez dans le trouble, vous êtes sortis du chemin qui vous mène à l'expansion de la conscience. Allez et vivez maintenant. Nous vous aimons. Choisissez la manière dont vous voulez être aimés. Nous nous adapterons à votre ressenti. Pour nous, il n'y a pas de façons différentes. Mais c'est une autre histoire. Attendez encore un peu. Merci.

Merci Mahé.